Ma maison sur le dos

Publié le par celle in Brazil

Dans mon grand sac à dos / 23 kg autorisés que je n’atteints pas parce que les vêtements que j’apporte sont plutôt légers et surtout pour rapporter plein de choses à mon retour :

-         des débardeurs, un maillot de bain, des sandales et lunettes de soleil ; la tentation des nouvelles collections automne-hiver ne m’a même pas effleurée, eh eh… à peine le temps de ressortir quelques pulls avant d’atterrir sous le soleil de Manaus ; moi et ma frilosité allons tout simplement –quel bonheur- sauter un hiver français et revenir avec les hirondelles !

-         des chaussures de randonnées et pantalons légers mais longs pour arpenter la plus grande forêt de notre planète, voguer sur le Rio Negro, l’Amazone et une trousse à pharmacie des plus complète pour éviter notamment les piqûres des moustiques à fièvre jaune, dengue, paludisme et autres noms doux, habituer mon estomac à la très forte acidité de l’eau et écran-totaliser ma peau fragile

-         une boussole (merci K) et un couteau suisse high tec (merci S) -qui me permettrait de détourner l’avion si je l’emportais dans mon bagage à main- pour survivre dans la jungle. Je pourrai lutter avec les marsupilamis, ôter une écharde géante à un jaguar en pleur, récolter des fruits délicieux et déboucher une bonne bouteille…

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Dans mon bagage à main aux dimensions normées (merci M) :

-         mon carnet de croquis, mon aquarelle et mes pinceaux : l’essentiel

-         un appareil numérique super compact (merci PB) pour compléter les croquis et vous prêter un peu mes yeux par le biais des ondes de ce blog (en espérant que le taux d’humidité en Amazonie ne le fasse pas rouiller trop vite…)

-         des livres pour occuper ma nuit dans l’avion et mes attentes d’aéroport, presque tous en rapport avec le Brésil pour ne pas perdre le fil : « le Brésil, terre d’avenir » de Stefan Sweig et « le silence de la pluie » de Luiz Alfredo Garcia-Roza (merci A&K), « l’Amazone, un géant blessé » d’Alain Gheerrant (merci F), « La boutique aux miracles » de Jorge Amado (merci A), « cette histoire là » d’Alessandro Baricco (chercher l’intrus ! merci P), le guide Brasil Amazonas prêté par mon cousin, en brésilien, heureusement il y a de très belles images, et enfin « le brésilien de poche » Assimil pour essayer de comprendre le guide précité et réviser 3 mots avant d’atterrir et de faire très vite la connaissance du professeur qui m’attend à Manaus pour m’enseigner cette langue aux sons étranges mais mélodieux

-         de la musique dans mon MP3 : triste pour pleurer à chaudes larmes au décollage (ex « perfect day » de Lou Reed, « des armes » de Noir Désir ou « our dance » de Wax Taylor), rythmée pour danser dans les rues avant d’apprendre la capoeira à Rio (ex « Louxor j’adore » de Katerine, « pussy » des Brasilian girls, « disco 2000 » de Pulp ou « le nougat » de Brigitte Fontaine), brésilienne pour me faire l’oreille (Cibelle), romantique pour ne pas avoir peur du ridicule (ex « salut les amoureux » par Miossec, « avec Luc » de Clarika, « flowers never dies » d’Emilie Simon ou « amore disperato » en version rock de SuperB au grand désespoir de Pierre…mais c’est italien quoi)

Publié dans préludes

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P
quoi!!! j'ai beau regardé ta liste, je ne vois pas ton magnifique guide du brésil (en français)?...<br /> non mais c'est pas grave, pas grave du tout...mais faudra pas te plaindre quand tu ne sauras pas quoi faire, à cours d'idées devant un réducteur de tête.
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F
Quoi!!! tu n'as pas mis "Paris-Samba" de MC Solaar dans ton MP3, ni tes chaussettes rouge et jaunes à petits pois...dans ton sac à dos???? Bon voyage.
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